{"id":30264,"date":"2020-12-31T16:21:20","date_gmt":"2020-12-31T15:21:20","guid":{"rendered":"http:\/\/wordpress-611724-1990032.cloudwaysapps.com\/blog\/?p=30264"},"modified":"2021-06-02T11:24:09","modified_gmt":"2021-06-02T09:24:09","slug":"arvo-part","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.imusic-school.com\/blog\/fr\/encyclopedie\/artistes\/arvo-part\/","title":{"rendered":"\u00a0Arvo P\u00e4rt"},"content":{"rendered":"
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Qui est Arvo P\u00e4rt ?\u00a0<\/span><\/span><\/h2><\/h2><\/span>
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Arvo P\u00e4rt <\/b>est un compositeur estonien, n\u00e9 le 11 septembre 1935 \u00e0 Paide.<\/p>\n

Souvent associ\u00e9 au mouvement de musique minimaliste, il cr\u00e9e de la musique classique, de la musique religieuse et de la musique contemporaine.<\/p>\n<\/div><\/div><\/div>

\"Arvo<\/span><\/div><\/div><\/div><\/div><\/div>
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La vie d’Arvo Pa\u0308rt<\/h2><\/h2><\/span>
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Les parents d’Arvo P\u00e4rt divorcent alors qu’il n’a que trois ans. Sa m\u00e8re l’emm\u00e8ne vivre chez son nouveau compagnon, \u00e0 Rakvere, au nord de l’Estonie.<\/p>\n

\u00c0 Rakvere, entre sept et huit ans, il suit des cours de musique apr\u00e8s l’\u00e9cole et apprend les bases du piano et de la th\u00e9orie musicale.<\/p>\n

\u00c0 la maison, il ne dispose que d’un vieux piano \u00e0 queue dont seuls les registres extr\u00eames peuvent \u00eatre jou\u00e9s convenablement ; cela le pousse \u00e0 l’exp\u00e9rimentation et \u00e0 inventer ses propres \u0153uvres<\/sup>.<\/p>\n

Adolescent, il \u00e9coute toutes sortes de musiques \u00e0 la radio, mais il est plus particuli\u00e8rement int\u00e9ress\u00e9 par la musique symphonique. Il \u00e9coute notamment les programmes de la Radio finlandaise. On raconte m\u00eame qu’il tournait en rond sur la place de la ville alors que les concerts symphoniques y \u00e9taient diffus\u00e9s via des haut-parleurs<\/sup>, \u00e0 v\u00e9lo, pour ne pas rester statique et ne pas \u00e9veiller les soup\u00e7ons<\/sup>.<\/p>\n

Bien que le piano soit son instrument de pr\u00e9dilection et qu’il en joue parfois en concert comme accompagnateur, il pratique aussi le\u00a0hautbois\u00a0dans l’orchestre de son \u00e9cole, les percussions dans un groupe de danse et chante dans le ch\u0153ur de son \u00e9cole.<\/p>\n

Progressivement, il passe des improvisations au clavier \u00e0 des compositions plus formelles qu’il commence \u00e0 noter vers quatorze ou quinze ans.<\/p>\n

Vers ses dix-sept ans, il pr\u00e9sente Meloodia<\/i>, pi\u00e8ce pour piano qu’il compose pour un concours de jeunes artistes. Sa pi\u00e8ce est remarqu\u00e9e, mais il ne remporte aucun prix.<\/p>\n

En 1954, P\u00e4rt entre\u00a0\u00e0 l’\u00c9cole secondaire de musique de Tallinn et compte parmi ses professeurs\u00a0Harri Otsa. Il y \u00e9tudie la th\u00e9orie musicale, la composition, le piano, la litt\u00e9rature musicale, l’analyse et la musique populaire. Cet apprentissage est interrompu apr\u00e8s quelques mois seulement par le service militaire obligatoire au cours duquel il joue de la caisse claire et du hautbois dans la fanfare.<\/p>\n

Ces deux ann\u00e9es sont v\u00e9cues comme une souffrance et il contracte une maladie r\u00e9nale qui compromettra sa sant\u00e9 pendant plus de dix ans.<\/p>\n

Il retourne \u00e0 l’\u00c9cole secondaire de musique de Tallinn pour l’ann\u00e9e scolaire 1956-57 avec\u00a0Veljo Tormis comme professeur et assimile facilement toute id\u00e9e nouvelle, dont le dod\u00e9caphonisme. Il fait d\u00e9j\u00e0 preuve de talent pour la composition.<\/p>\n

En 1957, il entre au conservatoire de Tallinn o\u00f9 il \u00e9tudie avec\u00a0Heino Eller.<\/p>\n

Parall\u00e8lement, il trouve un emploi d’ing\u00e9nieur du son \u00e0 la radio estonienne, pour laquelle il travaille entre 1958 \u00e0 1967<\/sup>.<\/p>\n

En 1962, l’une de ses compositions \u00e9crite pour ch\u0153ur d’enfants et orchestre,\u00a0Notre jardin<\/i>\u00a0(1959), le fait conna\u00eetre dans toute l’Union sovi\u00e9tique\u00a0et lui permet de remporter le Premier Prix des jeunes\u00a0compositeurs de l’URSS<\/sup>.<\/p>\n

\u00c0 cette \u00e9poque, il est quelque temps directeur musical du Th\u00e9\u00e2tre des\u00a0Pionniers<\/i> de Tallinn et compose de la musique pour le th\u00e9\u00e2tre, particuli\u00e8rement des pi\u00e8ces pour les enfants et les marionnettes. Il re\u00e7oit \u00e9galement de nombreuses commandes de musiques de film.<\/p>\n

Quand il sort dipl\u00f4m\u00e9 du conservatoire de Tallinn en\u00a01963, sa carri\u00e8re professionnelle de compositeur est d\u00e9j\u00e0 bien amorc\u00e9e<\/sup>.<\/p>\n

Au d\u00e9but des\u00a0ann\u00e9es 1960, il s’initie \u00e0 la composition s\u00e9rielle, dont rel\u00e8vent ses deux premi\u00e8res symphonies.<\/p>\n

En 1968, en proie \u00e0 une crise cr\u00e9atrice, et \u00e0 la suite de la censure par le r\u00e9gime communiste de son \u0153uvre\u00a0Credo<\/i><\/sup>, Arvo P\u00e4rt renonce au s\u00e9rialisme et plus globalement \u00e0 la composition elle-m\u00eame, et ce durant une dizaine d\u2019ann\u00e9es, temps qu’il consacre \u00e0 l’\u00e9tude du\u00a0plain-chant\u00a0gr\u00e9gorien.<\/p>\n

Ces \u00e9tudes et r\u00e9flexions aboutiront \u00e0 l’\u00e9criture d’une pi\u00e8ce de style interm\u00e9diaire, la\u00a0Symphonie\u00a0no<\/sup><\/abbr>\u00a03<\/i>\u00a0(1971).<\/p>\n

Son \u00e9volution stylistique est notable en\u00a01976\u00a0avec la composition d’une pi\u00e8ce pour piano devenue c\u00e9l\u00e8bre,\u00a0F\u00fcr Alina<\/i>, qui marque une rupture avec ses premi\u00e8res \u0153uvres et qui pose les jalons de son nouveau style, qualifi\u00e9 par lui-m\u00eame de \u00ab\u00a0style tintinnabuli\u00a0\u00bb<\/sup>. L’ann\u00e9e suivante, P\u00e4rt \u00e9crira dans ce nouveau style trois de ses pi\u00e8ces les plus importantes et reconnues :\u00a0Fratres<\/i>,\u00a0Cantus in Memoriam Benjamin Britten<\/i>\u00a0et\u00a0Tabula rasa<\/i>.<\/p>\n

En\u00a01980, accompagn\u00e9 de sa famille, il quitte son pays o\u00f9 il est en proie \u00e0 la censure,<\/sup>\u00a0pour\u00a0Vienne\u00a0o\u00f9 il obtient la nationalit\u00e9\u00a0autrichienne.<\/p>\n

L’ann\u00e9e suivante, il part pour Berlin-Ouest<\/sup>. De fr\u00e9quents s\u00e9jours le conduisent pr\u00e8s de\u00a0Colchester\u00a0dans l’Essex. Il revient ensuite en Estonie et vit d\u00e9sormais \u00e0\u00a0Tallinn.<\/p>\n

En 1996, il devient membre de l’Acad\u00e9mie am\u00e9ricaine des arts et des lettres.<\/p>\n<\/div>

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La p\u00e9riode musicale<\/h2><\/h2><\/span>
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Arvo P\u00e4rt est de la p\u00e9riode musicale contemporaine.<\/p>\n<\/div>

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Les \u0153uvres d’Arvo Pa\u0308rt<\/h2><\/h2><\/span>
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Parmi ses \u0153uvres musicales, on retrouve notamment :<\/p>\n

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  • Collage \u00fcber B-A-C-H<\/em>, pour cordes, hautbois, clavecin et piano (1964) ;<\/li>\n
  • F\u00fcr Alina,<\/em> \u00a0pour piano (1976) ;<\/li>\n
  • Fratres,<\/em> pour ensemble (1977) ;<\/li>\n
  • Tabula Rasa<\/em>, pour deux violons, orchestre \u00e0 cordes et piano pr\u00e9par\u00e9 (1977) ;<\/li>\n
  • Kanon Pokajanen,<\/em> pour ch\u0153ur mixte a cappella (1997) ;<\/li>\n
  • De profundis\u2026<\/em> pour ch\u0153ur d’hommes et orchestre de chambre (2008).<\/li>\n<\/ul>\n<\/div>
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