Robert Schumann

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Le Gai Laboureur

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Ce petit morceau tiré de l’ « Album pour la jeunesse » de Robert Schumann est un incontournable dans l’apprentissage du piano !

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Téléchargez la partition de la première des célèbres « Scènes d’enfants » de Robert Schumann sur imusic-school !

Robert Schumann

robert schumann

Robert Schumann naît le 8 juin 1810 à Zwickau en Saxe, dans l’actuelle Allemagne de l’Est. Il décède le 29 juillet 1856 à Endenich. Le compositeur est alors dans un état de grande détresse mentale, 2 ans après une tentative de suicide ratée. Cette folie, qui a marqué la vie du génial musicien, trouve son origine dans les événements tragiques qui ont émaillé sa jeunesse.

Pourtant, tout commence sous les meilleures auspices et Robert et grandit dans une famille bourgeoise. Son père, qui tient une librairie et écrit à ses heures perdues, lui donne très tôt le goût de la lecture. Quant à sa mère, pianiste émérite, elle lui transmet la fibre musicale. Le coeur de Schumann balancera longtemps entre ces deux domaines. Finalement, il optera pour une carrière de musicien plutôt qu’écrivain.

Malheureusement, sa vie, si bien débutée, n’est pas un long fleuve tranquille. Alors qu’il est âgé de seulement 16 ans, il perd successivement sa soeur (suicide) et son père. En 1832, une paralysie de la main droite fait s’envoler prématurément son rêve de devenir un virtuose. Abattu, c’est à travers la composition qu’il entretiendra sa passion pour la musique.

En tant que compositeur, Schumann se place dans la mouvance romantique. De fait, il tient en particulièrement haute estime Chopin. Au sujet des Variations sur « Là ci darem la mano »  de son illustre confrère, il écrit : « Chapeau bas, Messieurs, un génie ! ». Lettré, comme nous l’avons vu plus haut, Schumann puise son inspiration dans les livres. Friand de la littérature fantastique d’E.T.A. Hoffmann, il lui rend hommage dans ses Kreisleriana (1838), chefs d’oeuvres pour piano solo qui évoquent le personnage fictif de Johannès Kreisler.

Mais s’il est un marqueur de la musique de Schumann, c’est le contraste. Ses troubles mentaux se reflètent sur sa musique, où la rêverie peut subitement laisser place à l’impétuosité. Cette bipolarité se matérialise par les personnages imaginaires d’Eusébius et Florestan, patronymes sous lesquels Schumann signe ses articles dans son journal de critique musicale. L’un est mélancolique, tandis que l’autre est plein de fougue. Cet aspect de la personnalité de Schumann, associé à son génie musical, engendrèrent des oeuvres passionnelles et passionnantes, reprises encore aujourd’hui par les pianistes du monde entier.

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