Toutes les partitions de Jean-Sébastien Bach
Prélude de Bach No 1 en Do Majeur
Jean-Sébastien Bach
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Le premier Prélude du « Clavier bien tempéré » de Jean-Sébastien Bach est sans conteste l’une de ces plus belles œuvres pour piano. A vous de la découvrir !
Jésus, que ma joie demeure
Jean-Sébastien Bach
2 pages
Extrait du cantate BWV 147 de Jean-Sébastien Bach, le célèbre « Jésus, que ma joie demeure » est adapté dans une partition facile pour piano.
Menuet en Sol Majeur (BWV Anh 114)
Jean-Sébastien Bach
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Cet élégant menuet baroque tiré du « Petit livre d’Anna Magdalena Bach » est un grand classique des professeurs de piano et un excellent morceau à travailler pour un pianiste de niveau intermédiaire !
Adagio (BWV 974)
Jean-Sébastien Bach
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Réalisé par Jean-Sébastien Bach d’après le Concerto pour hautbois et cordes en Ré mineur d’Alessandro Marcello, ce magnifique morceau de piano est un modèle d’ornementation baroque.
Jean-Sébastien Bach
Jean-Sébastien Bach (1685-1750), ou Johann Sebastian Bach dans la langue de Goethe, est incontestablement le compositeur le plus marquant de la période baroque. Peut-être même de la musique classique dans son ensemble, même si d’autres comme Mozart ou Beethoven peuvent également prétendre à ce titre. Sa notoriété est, encore de nos jours, immense et si vous êtes pianiste, les préludes de Bach ont certainement hanté vos jeunes années. Mais comment le natif de Eisenach dans feu le Saint-Empire romain germanique a t’il atteint de tels sommets ?
Tout d’abord, il vous faut savoir que Bach, ce n’est pas que Jean-Sébastien. La famille Bach est en effet la plus grande dynastie de musiciens de l’Histoire. De Veit Bach, marquant le début de la lignée, à Jean-Sébastien, on dénombre ainsi pas moins de 80 membres de la famille Bach ayant vécu de la musique, essentiellement des organistes. C’est donc peu dire que Johann Sebastian fut élevé à bonne école.
Initié au 4ème art par son père, Johann Ambrosius, puis par son frère, Johann Christoph, qui fut lui-même l’élève de Pachelbel, le jeune homme fait vite montre d’un talent et d’une facilité rares. Maîtrisant le violon, l’alto, le clavecin et l’orgue, c’est sur ces deux derniers instruments qu’il impressionne le plus, capable de jouer n’importe quelle partition à première vue ou encore d’improviser une fugue à trois voix. De tels talents ne passent évidemment pas inaperçus et à 18 ans, il devient organiste d’église dans la petite ville d’Arnstadt.
Ses expériences successives l’amènent à des postes plus prestigieux : « Konzertmeister » (maître de concert) à la Cour du duc de Weimar, « Kapellmeister » (maître de chapelle, plus éminent musicien attaché à une Cour) auprès du prince Léopold d’Anhalt-Köthen ou encore cantor de la ville de Leipzig. Malgré cette belle carrière, la renommée de Jean-Sébastien Bach ne dépasse pas les frontières de sa province de son vivant.
Effectivement, ce n’est qu’après sa mort que son travail est enfin apprécié à sa juste valeur. S’il n’a jamais à proprement parler créé de forme musicale nouvelle, Bach aura magnifié toutes celles auxquelles il eut l’occasion de toucher. Sa maîtrise exceptionnelle du contrepoint suscitera l’admiration d’autres grands compositeurs après lui tels que Mozart ou Beethoven. Schumann se fendra d’ailleurs de cette phrase : « La musique doit à Jean-Sébastien Bach autant qu’une religion à son fondateur ». Un bon résumé de l’empreinte qu’a pu laisser le virtuose dans la mémoire collective.