Bagatelle en Sol mineur, Op. 119 No. 1
Téléchargez la partition de la Bagatelle en Sol mineur, Op. 119 No. 1, de Ludwig van Beethoven gratuitement sur imusic-school. Pour progresser au piano à votre rythme et sans contraintes, rejoignez la première école de musique en ligne !
3 pages
Écouter (Son MIDI) :
Interprétation du morceau
MORCEAU ENTIER – Bagatelle en Sol mineur, Op. 119 No. 1
A propos de l’oeuvre
La Bagatelle en Sol mineur, Op. 119 No. 1 de Ludwig van Beethoven est une de ses œuvres pour piano les plus connues. Sa date de composition est difficile à ce jour à établir avec certitude, mais on sait qu’elle fut écrite entre 1800 (date des premières ébauches) et 1822. C’est le premier morceau du recueil de onze bagatelles qui constitue l’Opus 119.
Dans la tradition classique, la Bagatelle n’est pas une forme noble, prêtant à la virtuosité. Il s’agit généralement de petits morceaux légers et attrayants qui ne présentent pas de grandes difficultés. Beethoven qualifiait ainsi affectueusement ses bagatelles de Kleinigkeiten (« petits riens »). Ces derniers lui permettaient de souffler entre deux projets de plus grande envergure.
Le crédit qu’il leur accordait était tout de même plus important que celui de C. F. Peters. Cet éditeur de Leipzig refusa tout bonnement d’imprimer l’Opus 119 !
Dans la lettre qu’il adresse à Beethoven en 1823 pour lui notifier son refus, l’impudent va jusqu’à dire : « Je les ai fait jouer par plusieurs personnes et aucune d’entre elles ne veut croire qu’elles sont de vous ». Ce sera finalement un éditeur londonien, Clementi & Co, qui publiera l’ouvrage ; preuve que nul n’est prophète en son pays, pas même le natif de Bonn.
Comme souvent, le temps se chargera de rétablir la vérité et ces « petits riens » de Beethoven sont aujourd’hui joués aux quatre coins du globe et unanimement loués pour leur qualité musicale, notamment cette charmante Bagatelle en Sol mineur que nous vous proposons ici en partition.
Avec son thème fait de croches pointées-doubles suivies de noires piquées, elle est très agréable à jouer, mais loin d’être simple, particulièrement de la mesure 48 à 67 où la main gauche jongle entre deux croches sur des intervalles allant jusqu’à l’octave. Ce « petit rien » de Beethoven réclame donc au bas mot 3 années de pratique du piano… Preuve que la notion de difficulté est toute relative !