Sonate Facile (Sonate N°16), I. Allegro
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Partition: Sonate Facile (Sonate N°16), I. Allegro
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Interprétation du morceau
MORCEAU ENTIER – Sonate Facile (Sonate N°16), I. Allegro
A propos de l’oeuvre
La Sonate pour piano N°16 de Wolfgang Amadeus Mozart, K. 545 compte parmi ses partitions les plus jouées. Pourquoi, me direz-vous ? Eh bien, assez prosaïquement, c’est une des rares sonates du génie autrichien à être accessible à des pianistes de niveau intermédiaire. En effet, si à l’oreille l’œuvre dégage une certaine virtuosité, elle présente en réalité peu de pièges sur le plan technique. Le morceau idéal pour briller en société, en somme !
Mais avant de rentrer dans le détail de la partition, contextualisons. Composée en 1788 « pour les débutants », ce qui lui vaut son surnom de Sonate Facile, l’œuvre ne fut publiée pour la première fois qu’en 1805 soit bien après la mort de Mozart (1791). Elle se compose de trois mouvements : un Allegro, en Do Majeur, un Andante, en Sol Majeur, et un Rondo-Allegretto, à nouveau en Do Majeur. C’est le premier mouvement que nous vous proposons de télécharger sur cette page.
L’Allegro de la Sonate Facile est lui-même de forme sonate, ce qui signifie qu’on peut le décomposer de la façon qui suit : exposition – développement – réexposition. L’exposition (mesure 1 à 28), comme son nom l’indique, ‘expose’ les thèmes. Elle commence avec un premier thème en Do Majeur puis un deuxième dans la tonalité voisine de Sol Majeur (dominante). A la main droite, les mouvements ascendants et descendants en doubles-croches prennent la forme de gammes, ce qui les rend simples d’exécution. La main gauche, assez redondante, n’est pas plus piégeuse et s’ouvre sur un bel exemple de basse d’Alberti : note basse – note haute – note intermédiaire – note haute.
Le développement (mesure 29 à 41), telles les péripéties d’un roman, casse l’équilibre initial et emmène la mélodie vers des tonalités mineures : Sol mineur, Ré mineur, puis La mineur. Hormis les altérations accidentelles induites par ces modulations, il n’y a pas de difficulté majeure car les deux mains se répondent et ne jouent pas simultanément la majeure partie du temps.
Enfin, la réexposition (mesure 42 jusqu’à la fin) marque un retour au mode majeur et à la structure de la première partie (on retrouve nos gammes et notre basse d’Alberti). Cependant, avant de conclure en Do, elle débute sur le ton de la sous-dominante (Fa Majeur), ce qui n’est pas conventionnel. Hormis cette « anomalie », la Sonate Facile incarne tout de même bien le classicisme à l’état pur.
