Toutes les partitions de Ludwig van Beethoven
Hymne à la Joie
Ludwig van Beethoven
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Le final de la 9ème symphonie de Beethoven, adapté dans une version facile pour piano !
Sonatine en Sol Majeur, Anh. 5 No. 1 : Moderato
Ludwig van Beethoven
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Ce Moderato est le premier mouvement de la célèbre Sonatine en Sol Majeur de Beethoven ; un petit morceau sans difficulté majeure mais idéal pour travailler le phrasé et l’agilité des doigts !
Sonatine en Sol Majeur, Anh. 5 No. 1 : Romance
Ludwig van Beethoven
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Venant à la suite du Moderato, cette Romance fait passer la mélodie de la Sonatine dans un rythme ternaire et lui ajoute un peu de complexité.
Bagatelle en Sol mineur, Op. 119 No. 1
Ludwig van Beethoven
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Cette élégante Bagatelle de Beethoven, assez ardue, s’adresse aux pianistes ayant au moins 3 années de pratique de l’instrument derrière eux.
Danse Allemande N°1 en Do Majeur (WoO 8)
Ludwig van Beethoven
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Court morceau à la mélodie simple et gaie, cette danse allemande conviendra parfaitement à un pianiste dans sa deuxième année d’apprentissage de l’instrument !
Sonate « Au Clair de Lune » – 1er mouvement
Ludwig van Beethoven
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Retrouvez la partition de la Sonate « Au Clair de Lune » de Beethoven et apprenez à la jouer avec Jeff Martin !
Lettre à Élise
Ludwig van Beethoven
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Un plaisir pour les oreilles… Retrouvez la Bagatelle No. 25 en La mineur, WoO 59 de Ludwig van Beethoven, plus connue sous le nom de « Lettre à Elise ».
Ludwig van Beethoven
Ludwig van Beethoven voit le jour à Bonn (actuelle Allemagne) le 17 décembre 1770. Cette date le place à la jonction entre deux grands courants musicaux, le baroque et le romantisme. Très jeune, Ludwig est mis à la musique par un père autoritaire, désireux de faire de lui le nouveau Mozart. Il apprend ainsi l’orgue et le clavecin, le piano-forte n’existant pas encore. Le garçon se produit pour la première fois en public le 26 mars 1778, alors qu’il n’a que 7 ans et demi. Baladé à travers l’Europe par ce père avide de reconnaissance, Ludwig ne connaît pas le succès attendu, en dépit de son talent précoce. N’est pas Mozart qui veut !
C’est finalement en s’émancipant de son paternel que Beethoven va commencer à se réaliser en tant qu’artiste. En 1787, il se rend pour la première fois à Vienne où il rencontre Mozart. Il retourne en 1792 dans la capitale de la musique, cette fois pour s’y installer définitivement. Il suit des cours auprès des plus grands compositeurs de l’époque, notamment Haydn qui l’influencera grandement. Ses premières oeuvres d’envergure sont ainsi marquées du sceau de l’école viennoise de ses contemporains Mozart et Haydn. Toutefois, on y décèle déjà son esprit rebelle.
Ce trait de caractère s’explique par une vie parsemée de malheurs. Déjà peu gâté par la Fortune, entre un père alcoolique et une mère décédée avant sa majorité, Beethoven est atteint de surdité dès 1798. Cette dernière ne fera qu’aller en s’aggravant et deviendra totale en 1816. Ce coup du sort le rendra plus irascible, mais n’affectera en rien son génie créatif. Entre 1802, date du célèbre Testament de Heiligenstadt dans lequel il exprime son désespoir face à sa maladie et sa mort en 1827, il composera l’essentiel de ses plus grandes oeuvres. Parmi celles-ci, on peut citer par exemple la symphonie n°3 « Héroïque » (1803), l’opéra Fidelio (1805), le Concerto pour piano N°5 « L’Empereur » (1809) ou la Grande Fugue pour quatuor à cordes (1826).
A l’image de sa vie, sa musique devient de plus en plus tourmentée. L’exaltation des sentiments qui la caractérise fait qu’on l’assimile souvent au courant romantique. Il est toutefois difficile de placer Beethoven dans une case tant sa personnalité et son style sont à part. Haydn le décrivait ainsi comme « un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes». Cette singularité explique sans doute l’immense succès dont jouissent, encore aujourd’hui, ses compositions.