Gnossienne No. 1

Erik Satie

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Partition: Gnossienne No. 1

Gnossienne No 1 Partition
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Interprétation du morceau

MORCEAU ENTIER – Gnossienne No. 1

A propos de l’oeuvre

Les Gnossiennes d’Erik Satie s’inscrivent dans la droite lignée de ses Gymnopédies. Chronologiquement d’abord, puisqu’il en commença la composition en 1889 (il l’achèvera en 1897), soit un an après la publication des Gymnopédies ; mais aussi musicalement. Tempo lent, minimalisme, caractère mystique : on y retrouve la même atmosphère feutrée, typique de la « musique d’ameublement » du compositeur français.

Il faut dire que les deux œuvres partagent une même source d’inspiration : la Grèce antique. Le terme Gnossienne pourrait ainsi renvoyer à Cnossos, capitale du légendaire roi crétois Minos dans la mythologie grecque et théâtre des péripéties de Thésée et du Minotaure. Gnossienne pourrait également dériver du grec « gnôsis » (connaissance), qui a donné le concept théologique de « gnose ». Des références assez obscures pour le commun des mortels, mais pas pour un homme féru de spiritualité (et quelque peu excentrique, disons-le) comme Erik Satie.

Mais intéressons-nous à la partition ici présente. La Gnossienne No. 1 est la première partie du triptyque éponyme d’Erik Satie (les No. 4, 5 et 6, publiées à titre posthume sans qu’elles aient été originellement qualifiées de Gnossiennes par leur compositeur, sont à ranger à part). En Fa mineur, elle présente la particularité de ne contenir aucune indication de mesure ; la signature rythmique de 28/4 que vous trouverez sur notre partition est donc de notre fait et purement indicative.

L’absence des barres de mesure n’est pas la seule étrangeté du morceau et vous y trouverez également quelques annotations sibyllines : « Très luisant », « Postulez en vous-même »,… Ces dernières, comme leur auteur, sont difficiles à cerner, et leur interprétation se fera donc à l’appréciation de chacun ! Toutefois, attelez-vous à bien respecter les jeux de nuances, notamment le contraste entre les phrases douces dans les aigus et forte dans les graves.

Passées les excentricités, l’œuvre est finalement peu complexe : la main gauche reste dans un balancement perpétuel entre fondamentale à la basse et accord à trois sons tandis que la main droite, très sobre, se caractérise essentiellement par ses nombreuses altérations accidentelles et acciacatures qui créent des aspérités dans la ligne mélodique et lui donnent tout son sel. A priori rien de nature à effrayer un pianiste de niveau intermédiaire !

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