Musique asiatique

Qu’est-ce que la musique asiatique ?

La musique asiatique se caractérise par son ancienneté, sa richesse, ses systèmes musicaux complexes, ses traditions orales et son instrumentation abondante. Rares sont les conservatoires ou les partitions : la musique se transmet de maître à disciple, par un enseignement oral et une pratique quotidienne commencée très tôt.

On peut la diviser en trois aires liées à des grands groupes religieux : musulmans, hindouistes et bouddhistes.

L’aire musulmane, comprend les mondes arabes, persans et turcs. La musique y est codifiée selon des traités savants qui font état des règles à suivre pour l’élaboration et l’interprétation des maqâmat ou dastgâhs. Le corpus est limité à un répertoire.

L’aire bouddhiste comprend les mondes chinois, coréen, japonais, mongol, thaï, birman, vietnamien, laotien, cambodgien, etc. Les traités savants délimitent ici une échelle (souvent pentatonique), mais pas son interprétation. Le répertoire est varié.

L’aire hindouiste, confluence des deux, comprend le monde indien, hindouiste, mais aussi musulman et bouddhiste. Il se prolonge dans le monde indonésien. La musique y est aussi codifiée depuis des siècles par des traités savants sur les râgas. Le corpus est limité à un répertoire, ou plutôt deux selon la scission hindoustanie et carnatique.

Quel que soit le style de musique, on y retrouve toujours des mélismes incessants et des rythmes syncopés. Nulle part au monde on ne trouve de traitement aussi dense du rythme et des percussions.

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