Les intervalles (musique)

Un intervalle indique l’écart entre deux notes.

À partir du moment où deux sons sont joués successivement, nous entendons un intervalle. Une mélodie est donc une suite d’intervalles.

Cette notion est fondamentale en solfège, car les gammes, comme les accords, sont construits avec des intervalles.

On distingue deux sortes d’intervalles :

• Les intervalles mélodiques : les notes sont jouées les unes à la suite des autres. Ces intervalles peuvent être ascendants (du grave vers l’aigu) ou descendants (de l’aigu vers le grave) ;
• Les intervalles harmoniques : deux ou plusieurs notes sont jouées en même temps. C’est une superposition de plusieurs notes qui donnera un seul son. Attention, ce n’est pas un accord, car un accord est composé de 3 notes au minimum.

Le nom de l’intervalle dépend du nom des notes.

Il y a 8 noms d’intervalles :

• L’unisson, lorsque l’intervalle n’inclut qu’un seul nom de notes. On peut considérer que c’est un intervalle « nul ».
• La seconde, lorsque l’intervalle inclut deux noms de notes.
• La tierce, lorsque l’intervalle inclut trois noms de notes.
• La quarte, lorsque l’intervalle inclut quatre noms de notes.
• La quinte, lorsque l’intervalle inclut cinq noms de notes.
• La sixte, lorsque l’intervalle inclut six noms de notes.
• La septième, lorsque l’intervalle inclut sept noms de notes.
• L’octave, lorsque l’intervalle inclut huit noms de notes.

Par exemple : Fa – Si bémol inclut quatre noms de note, il s’agit donc d’un intervalle de quarte.

Le renversement d’un intervalle est l’intervalle qui vient compléter l’octave.

Ainsi, le renversement de la quinte sera une quarte.

En effet, lorsque qu’une quinte est suivie d’une quarte, on obtient une octave.

Par exemple : L’intervalle Do Ré Mi Fa Sol (quinte) et l’intervalle Sol La Si Do (quarte) forment une octave.