Boogie-woogie (musique)

Le boogie-woogie est une musique de piano, propre au jazz et issue du blues qui naît aux États-Unis au début des années 20.

Au départ, il est improvisé, et non écrit sur une partition.

La musique boogie-woogie est caractérisée par un tempo et un rythme rapides. Il suit la structure du blues à 12 mesures, en 4/4 ou en 8/8.

On utilise essentiellement les degrés I, IV, et V dans la tonalité de Do, soit Do, Fa, Sol.

Au piano :

• La main gauche frappe la même mesure en triolets, de manière répétitive. Le rythme est donné par la basse, qui est un ostinato, une sorte de «walking-bass».
• La main droite joue la mélodie. Elle joue des « riffs« , phrases musicales jouées plusieurs fois de suite et syncopées.

Aujourd’hui, le piano est toujours soutenu par une contrebasse ou une batterie.

Entre les années 1920 et 1930, période de grande migration afro-américaine, des pianistes noirs se réunissent dans des « house rent party » pour jouer des boogies.

C’est le titre « Pinetop’s Boogie Woogie » de Clarence « Pine Top » Smith, qui donne son nom au « boogie-woogie » en 1928.

Cette musique dansante acquiert ses lettres de noblesse à la fin des années 30 grâce au concert « From Spirituals to Swing », organisé au Carnegie Hall de New York en 1938, qui réunit les plus grands interprètes du genre.

Parmi les artistes reconnus en boogie-woogie, on peut citer Albert Ammons, pianiste américain, qui est une figure emblématique du genre.

Mary Lou Williams, pianiste et compositrice américaine de jazz, écrit des boogie-woogies, notamment pour Benny Goodman.

Clarence « Pine Top » Smith, quant à lui pianiste américain, est généralement considéré comme l’inventeur du genre.