Maloya (musique)

Le maloya est un genre musical et une danse populaire, aux origines africaine et malgache, qui voit le jour à la Réunion.

Il mêle alors non seulement des influences africaine et malgache, mais également indienne et européenne.

Il existe plusieurs types de maloya dont :

• Le « sacré » : Il est  joué lors de rituels pour rendre hommage aux ancêtres.
• Le « profane » : Il est joué sur scène lors de kabars.

La musique maloya est caractérisée par des rythmes ternaires, plutôt répétitifs.

Parmi les instruments typiquement utilisés en maloya, on retrouve des percussions telles que le roulèr, le kayamb, le pikèr, le sati et le bobre (arc musical).

Petit à petit, le maloya s’est modernisé avec l’utilisation de djembés, de triangles, de guitares électriques, de basses électriques ou de synthétiseurs. Il se mélange au rock, au jazz, ou encore au reggae. Il devient même électronique parfois.

Le maloya est accompagné de chant, parfois en créole réunionnais.

Aujourd’hui, il peut exprimer la nostalgie, autant que la joie ou la liberté.

Le maloya naît au 18ᵉ siècle, dans les plantations sucrières. Il permet aux esclaves d’exprimer leur peine, leur révolte et leur douleur. Parfois, il leur permet de se moquer de leurs maîtres.

Puis elle devient une musique spirituelle.

En effet, traditionnellement, le maloya accompagné d’onomatopées, permettait d’appeler des esprits et de rendre hommage aux ancêtres.

Petit à petit, la musique maloya est devenue plutôt festive, au même titre que le séga.

Le musicien, chanteur et poète Danyèl Waro est un porte-parole et une figure importante du maloya. Il a permis de populariser le genre, notamment en France.

Granmoun Lélé, chanteur réunionnais, quant à lui, propose un maloya plutôt traditionnel, toujours spirituel.

Françoise Guimbert, chanteuse réunionnaise, est la première femme à créer un groupe de maloya et marque le genre.