Le séga est un genre musical issu du maloya qui naît dans les Mascareignes au 20ᵉ siècle.

Cette musique populaire mêle des origines africaines et européennes. Elle est un maloya créolisé.

Son rythme diffère selon les îles des Mascareignes : l’île Maurice, l’île de la Réunion, l’île Rodrigues ou encore les Seychelles.

On retrouve de nombreux instruments en séga :

• Le kayamb et le katcha katchia, hochets agités par le musicien pour accompagner le chanteur et les autres instruments
• La ravane, tambour emblématique du séga
• Le triangle, omniprésent
• L’accordéon, très utilisé
• Le bobre, arc musical
• La serpe, utilisée comme le triangle
• Les claves

Plus récemment, le séga s’est modernisé et la guitare électrique, la basse et les cuivres sont utilisés.

Le séga peut être accompagné de chant en langue créole.

Au 18ᵉ siècle, à la Réunion, les esclaves africains de différents pays se réunissent et communiquent autour d’une « langue commune » : la danse et le chant.

L’ancien séga, aujourd’hui maloya, voit le jour.

Après l’abolition de l’esclavage, le séga moderne naît sous l’influence de la langue créole, de quadrilles européens et de rythmes africains.

Il est alors joué par des musiciens noires appelés « jouars », qui savent jouer des instruments de musique européens.

Ti frère, chanteur afro-malgache, est surnommé « Roi du Séga ». Il est une figure emblématique du genre musical.

Serge Lebrasse, chanteur très reconnu à l’île Maurice, compose l’un des ségas les plus célèbres : « Madame Eugène ».

Le groupe de musique Cassiya est très populaire à Maurice. Il a largement permis de populariser le genre.