Isidore de Séville (musique)
Qui est Isidore de Séville ?
Isidore de Séville est un ecclésiastique du 7ᵉ siècle et un évêque métropolitain de Séville, qui naît vers 565 et meurt en 636.
Il est également connu parce qu’il a rédigé des œuvres littéraires qui traitent de nombreux domaines comme la grammaire, la cosmologie ou encore l’histoire.
Son œuvre majeure et la plus célèbre, « Etymologiae », est une encyclopédie rédigée sous 20 livres. Il permet de transmettre l’ensemble du savoir antique.
La vie d’Isidore de Séville
Léandre, le grand frère d’Isidore, devient son tuteur à la mort de leur père. Il reçoit une instruction très complète.
Isidore de Séville s’est largement intéressé à la musique. On retrouve, dans son œuvre, des notions précieuses et essentielles en musicologie.
Dans l’ouvrage « Originum sive Etimologiarum libri XX », on retrouve notamment une section entièrement consacrée à l’harmonique et à la science de la musique.
D’après lui, et contrairement à ce qu’écrit Cassiodore, la musique est à la fois une discipline intellectuelle et pratique.
Cependant, il perpétue la tradition scolaire de Cassiodore : musique harmonique, rythmique, métrique.
Mais pour lui, la musique se présente sous 3 formes : la musique harmonique (l’art vocal), organique (l’instrumental) et rythmique (pulsation des doigts).
En effet, le son est émis soit par la voix, soit par le souffle pour les instruments à vent, soit par la pulsation pour les instruments à percussion.
Il partage aussi un lexique de termes techniques et traite des différents timbres de la voix humaine et des proportions arithmétiques et mathématiques des consonances.
Pour lui « la musique est la connaissance pratique de la mélodie et se compose de son et de chant », et aucune science ne peut être parfaite sans l’existence de la musique.
La période musicale
Isidore de Séville a vécu au début de la période du Moyen-Âge.
Les œuvres d’Isidore de Séville
Parmi les nombreux ouvrages et traités qu’Isidore a rédigés, on retrouve notamment :
- Chronica Majora ;
- Des Origines, ou Etymologiæ ;
- De Sanctis Prophetis ;
- De natura rerum : traité d’astronomie, de météorologie et de géographie.
