Ragtime

Le ragtime est un genre musical originaire de la communauté afro-américaine, qui voit le jour aux États-Unis en 1897 et s’éteint en 1917.

Il est considéré comme l’un des précurseurs de la musique jazz et la première forme purement instrumentale de la musique afro-américaine.

Le ragtime n’est pas improvisé, mais écrit sur partition. D’ailleurs, le « classic rag » est la forme de ragtime la plus connue.

Il est principalement joué en piano, mais il peut aussi être joué à la guitare ou au banjo.

Il peut également être joué par des cuivres, par exemple par des ensembles de jazz New-Orleans.

La musique ragtime naît de la fusion du rythme syncopé africain, et de la musique classique européenne.

Elle est caractérisée par l’alternance d’une basse et de son accord.

Son rythme est binaire et rapide.

Au piano :

• La main gauche joue comme un métronome, une sorte de balancier de manière régulière. Elle se déplace en alternant accord et basse. Ces mouvements sont appelés rythme de « pompe ».
• La main droite joue de manière fluide et peut doubler le mouvement de la main gauche. Elle joue la mélodie et des syncopes.

Cela donne l’impression que le compositeur est un orchestre à lui tout seul.

La musique ragtime provient du cake-walk, dansé et joué par des afro-américains.

Parmi les artistes reconnus en ragtime, on trouve Scott Joplin, afro-américain et compositeur de ragtime le plus célèbre. C’est le pionnier et celui qui donne ses lettres de noblesse au genre.

Ses morceaux les plus connus sont « The Entertainer » et « Maple Leaf Rag ».

Puis, James Scott et Joseph Lamb prennent la relève dans les années 1910, eux aussi considérés comme de grands compositeurs de la période classique du ragtime.